Selon le baromètre IAS du 1er semestre 2017, la visibilité des campagnes display reste faible, avec 51,8% de publicités visibles selon le standard MRC, qui n’est pas franchement contraignant (50% et 1sec pour le Display, 50% et 2sec pour la Video).
Le programmatique reste sous la barre des 50% à 49,3% de visibilité au standard MRC, contre 57,3% en Direct.
Cette statistique tombe à 40,9% si on prend un temps d’exposition supérieur à 5sec, 35% en programatique. Là on parle de 1 publicité sur 3 qui est vue seulement.
Sur le web mobile, là c’est la catastrophe. 43,9% de visibilité moyenne, 41,5% pour le programmatique, et au dela de 5sec c’est à peine le tiers des internautes qui visionnent encore la pub (33,4%, et 26% pour le programmatique).
Seule la vidéo affiche des performances élevées, avec une visibilité très élevée à 73,7%. Mais la statistique masque le fait qu’en programmatique, seule 41,4% des vidéos sont visibles. C’est même pire que ca, car si on s’interesse à la complétion vidéo visible, une mesure plus fidèle, on s’aperçoit que :
- les vidéos programmatiques ont 2x moins de completion sur le premier quartile que la vidéo directe. Cad que bcp plus d’internaute quitte directement la vidéo, ou ne la voit même pas la vidéo.
- seul 24% des vidéos programmatique ont été vues entièrement, contre 48% en Direct.
La vidéo pèse quand même 30% des achats programmatiques, et ils sont de loin les moins visibles/vues complétement.
De manière durable, 1 publicité sur 2 diffusées n’est pas vue. Donc la moitié des budgets des annonceurs continuent d’être gaspillés. Et viennent nourrir des bases de cookies pour faire du stuffing, du remarketing, et s’attribuer des visites imaginaires et des post clics de bannières jamais vues.
Il y a donc toujours quelque chose de pourri derrière l’achat programmatique, qu’il soit Desktop/Mobile, ou Vidéo.
Il est temps de sauver le web et d’arrêter les bannières. Et de passer à autre chose que le programmatique.